Impression 3D - Gestion du plastique
**Mise à jour le dans la section * Centres de recyclage adaptés. * et dans * Recycler soit même * .
L'impression 3D apporte un volet vraiment intéressant et change complètement la dynamique de consommation. Dans un tournant de nos visions et habitudes en tant que consommateurs, nous souhaitons davantage réparer que jeter. L'impression 3D nous apporte une infinité de possibilités à portée de la main. Les modèles peuvent maintenant être facilement retrouvés en ligne ou même être modélisés chez soi. Cette facilité d'accès aux modèles permet souvent de sauter toute une ligne d'approvisionnement pour nous permettre d'imprimer directement chez nous ou dans notre quartier et ce dans un délai très court.
Par contre, l'utilisation du plastique est un fléau dans notre monde de consommation actuel. Ceci était le petit hic qui m'agaçait avant de me lancer dans cette belle technologie.
Cependant, la disponibilité de produits alternatifs prometteurs qui ont une vision plus verte est en pleine croissance!
Filaments biodégradables, recyclables et même compostables.
Cependant qu'en est-il vraiment?
Biodégradable vs recyclable vs compostable
Un titre bien vendeur, mais …
Ce sont de bien belles paroles pour nous donner bonne conscience, par contre, si on ne s’en débarrasse pas de façon adéquate tout cela est en vain. Ces titres sont bien vrais, mais seulement dans des conditions idéales et industrielles. N’allez donc pas jeter vos retailles ou anciennes réalisations dans votre bac à recyclage ou votre bac de compost, ça ne donne rien.
Malheureusement , seulement en anglais, mais cet article de all3dp explique très bien l’exemple du PLA. Un thermoplastique d’origine végétale parmi les plus répandus dans le monde de l’impression 3D en autre pour sa facilité d’impression.
Suite à des discussions avec plusieurs points de vente de plastique pour impression 3D au Québec, j’ai eu la confirmation des vendeurs que les résidus doivent être envoyés dans une installation adéquate pour s’en départir. Malheureusement, très très peu
offre ce service.
Semble-t-il que certains centres soient existants aux État-Unis, mais de ce côté de la frontière il semble très difficile de nous départir de nos rebus ou pièces manquées.
Quelles sont nos options?
Centres de recyclage adaptés.
J’avais trouvé un concept vraiment intéressant offert par Efikeco qui offrait une boite prépayé (à l’achat de 5 bobines) pour renvoyer nos rebus de plastique afin de les recycler en de nouveaux filaments. Leur site est en construction depuis un certain temps, mais je laisse le lien dans l’espoir de retrouver cette belle initiative.
Tout récemment FilamentFactory a présenté une nouvelle gamme de filaments offrant une option similaire. Il est possible de retourner les résidus s’ils sont adéquatement identifiés.
FilamentFactory ont bien pris le temps de répondre à mes questions. Ils acceptent effectivement le retour, mais que de leurs produits (car ils peuvent être certain de sa composition et de sa pureté) et le tout à vos frais. Le contenant n’a pas d’importance, seulement une simple identification de ce qui s’y trouve.
J’ai également tenté de communiquer avec Filaments.ca qui offre leurs produits, et ce à plusieurs reprises, mais je suis toujours sans réponse. Je souhaitais savoir s’ils étaient un point de dépôt possible supplémentaire.
Recycler soit même.
Une autre approche fait son apparition sur le marché afin de permettre au consommateur de compléter le processus soit même. Le concept est donc de broyer les résidus, de faire fondre ceux-ci puis de les extruder à nouveau en filaments.
Certains offrent toutes ces machines individuellement ou des machines tout-en-un font également leur apparition telle que Filament Makers de 3devo ou ProtoCycler de Redetec.
Une approche à surveiller, mais pour l’instant il s’agit encore d’une option qui est plus rentable pour quelqu’un ou une compagnie avec un plus grand volume.
Je vais parler d’avantage de cette méthode prochainement, mais voici un petit vidéo pour vous présenter le concept.
Bref, il s’agit de quelques pas dans la bonne direction, mais il reste encore beaucoup de démarches pour rendre toutes ces options accessibles aux consommateurs. Pour l’instant le processus est plutôt complexe et risque malheureusement d’en décourager plusieurs!